Le 1er mai symbole des luttes sociales
Le 1er mai ce n'est pas la fête du travail !
Le 1er mai est la journée internationale des travailleurs, il est le symbole des luttes sociales, des revendications, des manifestations !
Aux Etats-Unis, les syndicats ouvriers décident de faire du 1er mai, à partir de 1886, une journée de manifestations pour les huit heures, soit 48 heures hebdomadaires, le dimanche seul étant chômé.
Le 1er mai sera retenu par les syndicats du monde entier comme journée internationale de revendications et de solidarité.
En France, le 23 avril 1919, le Sénat ratifie la journée de huit heures et fait du 1er mai suivant une journée chômée.
Le 24 avril 1941, le maréchal Pétain instaure officiellement le 1er Mai comme « la fête du Travail et de la Concorde sociale ». À l’initiative de René Belin, ancien dirigeant de l’aile anticommuniste de la CGT
(Confédération générale du travail) devenu secrétaire d’État au travail dans le gouvernement de François Darlan, le jour devient férié, chômé et payé.
La radio ne manque pas de souligner que le 1er mai du maréchal coïncide aussi avec la fête du saint patron, Saint Philippe.
L’églantine rouge, associée à la gauche, est remplacée par le muguet.
En 1947, le 1er mai devient, dans le code du travail, un jour férié chômé et payé pour tous les salariés sans conditions (mais il n’est pas officiellement désigné comme fête du Travail).
Ce n’est que le 29 avril 1948 qu’est officialisée la dénomination « fête du Travail » pour le 1er mai.
Des manifestations syndicales, voire intersyndicales ou unitaires (selon les années, les revendications et les mouvements sociaux en cours), ont lieu dans les grandes villes de France.
Les trajets qu’empruntent traditionnellement les cortèges FO du 1er mai conduisent les manifestants au Mur des Fédérés du cimetière du Père Lachaise, à Paris ou devant le monument des Canuts, à Lyon.
Quelle que soit la conjoncture syndicale, c’est une tradition que Force Ouvrière maintient pour rappeler le souvenir de tous ceux qui sont tombés, martyrs de la cause ouvrière, pour qu’aujourd’hui tous les salariés aient le droit de manifester, de revendiquer, de prendre du repos après le travail.
L’internationale, est le chant symbole des luttes sociales à travers le monde, dont les paroles
furent écrites par Eugène Pottier, en juin 1871. (Elle fut détournée de 1918 à 1944 comme hymne national de l’URSS).
Elle est chantée à tous les congrès FO, car cela reste le symbole des luttes sociales.
Le drapeau rouge, évoque depuis 1871 le sang versé par les ouvriers. (Il n’a ni faucille, ni marteau).
Le mot camarade, se dit d’une personne avec laquelle l’on partage un ou plusieurs centres d’intérêt. Il est utilisé par les syndicalistes comme lien les unissant dans leurs revendications et leurs solidarités.
FO et les élections politiques, devant des élections politiques nous rappellerons que fidèles à notre conception et à notre pratique, Force Ouvrière se comporte de manière indépendante pendant les campagnes électorales politiques. Nous sommes apolitiques au sens partisan du terme et ne confondons pas les rôles des partis politiques et du syndicat, des citoyens et des travailleurs. Mais nous ne sommes pas apolitiques au sens premier du terme car nos revendications, quant elles aboutissent, influent sur les modes de vie et la société.
Depuis ses origines, FO est apparue en 1947 à l'initiative de militant(e)s refusant l'emprise du parti communiste. Le principe et la pratique de l'indépendance syndicale sont au cœur de son comportement, de ses analyses, de son rôle.
Cette indépendance vaut à l'égard des partis politiques, des gouvernements, de l'État, du patronat et des églises.
Fondamentalement attachée aux valeurs républicaines (Liberté - Égalité – Fraternité - Laïcité),
elle défend le service public et la sécurité sociale comme des structures assurant des droits égaux aux citoyens.